400 fois en moyenne dans la vie d’une femme la paroie de l’utérus se déchire faisant couler le sang pendant plusieurs jour (Je me permet de souligner le fait que le sang est effectivement rouge et non bleu ou rose chers publicitaires).
Cette période reste entachée de croyances et surtout de silence.
Depuis l’âge de pierre les amis, si les femmes saignent, c’est qu’elles sont faibles et même impures voyons.
Dans certaines régions en Inde, certaines femmes ne peuvent rentrer dans la cuisine car tout ce qu’elles touchent doit être nettoyer. Faut pas déconner ! On reste dans le salon point final.
Alors nous pourrions dire : « Cachez à la société ce sang impure que je ne saurais voir Olala ! »
Mais je serais plutôt d’avis de suivre notre chouette Belge Stromae : « Mais non non non, c’est important, ce que t’appelles les ragnagna »
Mais d’en parler vraiment, pas un peu ou juste du bout des lèvres puisque les femmes du monde entier utilisent des métaphores pour parler de leurs règles (Plus de 4000 termes)
En russie : L’armée rouge
En Finlande : Les jours de mures Framboises
Au Portugal : Feu rouge !
En France : Les ragnagna, les anglais ont débarqués
Savez-vous que même dans l’intimité du couple, le sujet fait rougir ?
3 Français sur 4 n’ont jamais parlé des règles avec leurs conjoint ! Alors que c’est tellement bien de pouvoir échanger sur nos ressentis durant ces quelques jours avec la personne que l’on aime et qui donc à la possibilité de nous réconforter et surtout de nous comprendre.
Même si les hommes aujourd’hui sont beaucoup plus éduqués anatomiquement qu’ils ne l’étaient à l’époque quant aux femmes, ils est fréquent que l’incompréhension et même la honte soit présente.
T A B O U C O U C O U
Le tabou des règles vient de l’interdiction des relations sexuelles au Moyen Age puisque que les interdire durant les règles permettait d’avoir des relations qu’au moment où l’ovulation survenait : La femme n’est faite que pour donner la vie !
Par exemple, quelques idées sympathiques circulaient dans l’ancien temps comme le fait qu’une femme qui descendait dans la cave allait faire tourner le vin. Le sang menstruelle était mauvais et interdit mais en même temps puissant et fort !
Nous pourrions nous dire qu’effectivement l’inconnu fait flipper parfois pour les hommes, que nous nous sommes emprisonné(e)s dans le schéma de base : « Les règles c’est quand même un peu sale » et qu’il serait peut être temps d’ouvrir certaines portes qui restent encore bien trop fermées. Car les femmes aussi alimentent ce tabou sans même s’en rendre compte parfois…
- Combien d’entres nous, ont ressentis des douleurs intenses et n’ont pas osé consulter ou même en parler à un proche ?
- Combien d’entres nous, ont participé aux jolies citations telles que : « Bah t’es chiante, t’as tes règles ou quoi ? » alors que seulement 10% ont des troubles de l’humeur
- Combien d’entres nous racontent des petits mensonges pour ne pas clairement dire au conjoint/copain/amis : « J’ai mes règles, je ne me sens pas très bien »
30% des femmes sont concernées par les syndromes prémenstruelles : Irritabilité, douleurs abdominales, nausées, douleurs aux reins, transpiration, vertiges, fatigue, dérèglement du transit.
Et beaucoup d’entre nous sommes persuadées qu’il est normal d’avoir très mal durant nos règles. Cependant, ce n’est pas normal. Et il faut consulter pour ça. Je pense d’ailleurs à l’endométriose puisqu’environ 15 % des femmes, soit une femme sur sept est concernée. Elle peut aussi gêner les rapports sexuels. Ces douleurs ont un retentissement important sur la vie quotidienne et le couple !
A trop banaliser les symptômes, l’on finit par passer à côté de vrais problèmes qui ont la possibilité d’être accompagnés !
Maintenant j’aimerais que l’on s’arrête un peu sur nos amis les tampons, enfin je dirais plutôt nos faux amis puisque suite à ce que l’on vient de dire, la réaction des femmes est de ne pas perdre leur dignité et de cacher leur sang. Les industriels l’ont compris et offrent une solution parfaitement adaptée aux désirs des femmes.
En plus de ça, les tampons ont des méfaits qui ne sont pas à oublier ! (Ils sont blanchis au chlore avec la dioxine qui est cancérigène et très polluant, il y a une possibilité d’intoxication violente, fatale dans 5 à 10% des cas, dont le tampon peut être le déclencheur)
C’est pour cela que je vous propose une solution qui me change la vie depuis 1 ans :
LA CUP MENSTRUELLE
- Economique à moyen et long termes.
- Très efficace en toutes circonstances (sport, natation, plage…).
- Très peu encombrante.
- Des tailles adaptées à différents âges et morphologies.
- Respectueuse de l’environnement.
- Pas d’effet secondaire sur la santé à déplorer.
- Assez agréable à porter (non irritante).
- Peut être portée plus longtemps que les tampons.
Je suis maladroite et je n’ai jamais été dans une situation dérangeante avec la cup, je me sens bien plus en sécurité, les odeurs sont inexistantes puisque le sang dégage une odeur qu’au contact de l’air et j’ai pris réellement conscience de la quantité de sang que je perdais qui est bien souvent minime par rapport à ce que l’on croyait.
Le seul inconvénient c’est la prise en main, elle peut être difficile à insérer les premières fois mais l’important est de se renseigner et promis si je n’ai aucune difficulté, vous n’en aurez pas !
(images chouettes récupérées du site Dans ma culotte)
J’espère que cet article vous a plu et surtout qu’il vous a décomplexé si vous l’étiez d’un corps qui est le votre et qui n’attend que d’être respecté et aimé !
J.