On arrête l’Autodestruction

Je ne sais pas pour quelles raisons l’on se sabote parfois. Peut être par peur de ne pas réussir, peur de ne pas être à la hauteur.

Je ne sais pas pour quelles raisons l’on s’auto détruit en acceptant totalement le fait de se faire souffrir en silence et parfois même avec le sourire.

Ce que je sais c’est que si c’est votre cas, alors cela doit prendre fin.

Je sais que parfois l’on a envie pendant quelques instants, quelques heures de perdre conscience, totalement.

Se perdre sans bruit dans l’ivresse ou dans les draps de ce lit que l’on connait bien trop.

Qu’être invisible et inexistant est une idée agréable dans un paradoxe où l’on cherche plus que tout à ce que l’on nous voit.

Je sais que l’on finit par ne plus vouloir changer parce qu’on ne sait pas comment exister autrement qu’à travers cette façon de se détruire. Que cela finit par être une quête aveugle et obscure que l’on partage avec notre conscient et inconscient comme un crime silencieux perpétré contre soi.

Je sais que l’on y trouve un certain plaisir, une certaine douceur à se prôner comme différent, en dehors, en décalage, de l’autre côté d’une vitre que l’on construit soi même.

Mais s’il y a bien une chose dont je suis certaine c’est que prendre un certain plaisir à se considérer comme un être souffrant, à côté de tout et seul ne changera jamais la donne. Que ce verre de trop qui vous retournera l’estomac alors que vous le saviez très bien ne vous guidera seulement vers une énième journée de mal être. Que cette remise au lendemain qui vous permettra de culpabiliser et déprimer au fond de votre lit devant Netlfix n’est pas ce qui vous aidera.

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Ok c’est dur. Ok ça demande un courage clairement hard. Mais si ce n’est pas pour avancer et changer la donne pour aller mieux que l’on vit, alors c’est pour quoi ?

Alors, prenons quelques instants pour nous demander quels sont nos actions autodestructrices propres à nous même. (les blessures, les compulsions (les jeux de hasard, la surconsommation de nourriture, l’utilisation de drogues, les achats excessifs…), les négligences, les pensées et les comportements qui provoquent une détresse psychologique (le pessimisme, le besoin excessif des autres, la négation de notre responsabilité, l’abandon).

Pour chaque acte, déterminons les conséquences sur nous même, sur ce que cela inflige à notre corps ou à notre esprit en suivant.

Nos pensées sont clairement en lien avec nos comportements c’est pourquoi il est important de se demander « A quoi je pense avant de faire cela ? ». Quand l’on arrive à reconnaitre une pensée négative et à la nommer alors c’est le début du chemin ! Il faut en suivant trouver un moyen de contrôler et calmer cette pensée. Ecrire peut aider, écouter de la musique douce, tenir un journal de suivi est un vrai remède, accepter de ressentir ce que l’on ressent et ne pas lutter contre permet de se calmer. Nous pouvons également  établir un programme de choses à faire dans nos journées qui nous apaisent ou nous défoulent comme du sport ou un atelier quelconque en groupe. Je suis sure qu’avoir un suivi sur nos actes permet de retrouver la capacité de se gérer, de s’apprivoiser et de vivre paisiblement avec soi.

Bien sur je conseille de consulter pour pouvoir échanger avec une personne extérieure mais je suis plus pour les médecines douces comme l’hypnose ou la sophrologie qui permettent de repartir avec des exercices à réaliser chez soi.

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Je sais comme c’est dur de se lancer, comme l’on est si agréablement allongé dans nos pensées accusatrices sur le monde et ceux qui nous entourent mais pourtant la solution vient de nous, et nous pourrons lutter jour après jour pour détester encore et encore les autres qui nous font si mal. La seule personne qui nous blesse, c’est nous même. Avant d’espérer que le monde change, pourquoi pas essayer de nous changer nous même…

Je vous souhaite une belle journée, ici il pleut des cordes mais c’est inspirant pour écrire.

Jeanne

Un commentaire

  1. chris d.

    Je suis tombée par hasard (via une phtotographie sur Pinterest) sur cet article et BIM, touchée. Je me bats et me débats, je me détruis encore et toujours, soigneusement, méticuleusement. Oh, pas suffisamment pour toucher le fond, pour en finir, non. Je reste à la surface mais je bois la tasse, inlassablement, et je n’avance pas.
    J’aime le titre du blog… je vais y plonger un peu plus…

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