Ce matin, je vais prendre le temps de te parler des troubles alimentaires. Un sujet qui me touche tout particulièrement. En effet, j’ai posé une question sondage sur Instagram pour savoir si cela intéresserait mes abonné(e)s de se poser sur ce sujet et le taux de réponses positives étaient impressionnant.
Les deux termes qui ressortent le plus quand on s’intéresse à ce sujet sont : L’anorexie, et la boulimie
En France, les troubles du comportement alimentaire (TCA) concernent 600 000 jeunes et en majorité les femmes. J’ai ma propre interprétation sur le fait que les femmes soient bien plus affectées par les TCA.
MON INTERPRETATION FACE A CES CHIFFRES :
Nous sommes malheureusement en majorité connectées aux réseaux sociauxdémontrant avec peu de profondeur que le corps idéal féminins’apparenterait à avoir une taille très fine, un ventre ne montrant aucun signe de rondeur, des cuisses espacées et des fesses bombées.
Face à ces images, deux solutions s’offrent à nous : Etre dans une observation avec une prise de recul et une acceptation de soi ou tout au contraire Etre dans un sentiment de gène profonde, de comparaison et d’analyse négative et destructrice de notre propre corps.
Des chamboulements internesse forment : « Je peux surement devenir une autre personne », « Peut être que si je ne mange plus ça et ça mes cuisses s’affineront également », « Je vais commencer un régime dès demain ».
C’est à ce moment là que l’esprit rentre en guerre avec le corps. La culpabilité rentre en jeu, la dévalorisation de soi, le besoin d’aller toujours plus loin.
Deux chemins se forment :
Se rendre compte que ce n’est pas sain et ne pas dépasser ce stade ou rentrer dans un cercle infini.
Demander de l’aide est surement le plus compliqué, accepter d’aller mal, d’aller de l’avant.
Je peux peut être à mon échelle donner quelques conseils que je connais pour aider comme je peux :
MES CONSEILS POUR ALLER DE L’AVANT :
1. Rétablis ton rythme biologiquepuisque quand le TCA prend de l’importance, le sommeil est mauvais également.
2. Petit à petit. Ne pas aller trop vite que ce soit pour perdre des kilos et rééquilibrer son alimentation ou pour réapprendre à se nourrir. L’important est de croire en soi.
3. Parler. Prendre rendez-vous avec un psychologue, psychiatre pour échanger, s’informer, se confier même si dans ces moments là c’est dur. Je le sais bien. Si tu es dans ce cas là et que tu as cliqué sur cet article c’est que consciemment ou inconsciemment tu as envie de t’en sortir.
4. Fais des projets !Force toi à créer, entreprendre même sans envie. C’est l’un de mes conseils qui a le plus marché pour moi. Se donner un but.
5. Redécouvrir le fait de ne plus avoir faimpour la boulimie, être attentif à son corps et dès que cette sensation arrive être fort et courageu(se)x et s’arrêter de manger.
6. Redécouvrir le plaisir de faire à manger avec tout ce que le corps à besoin. Faire ses courses, ses plans de repas pour la semaine, des boites repas.
7. Anticiper les moments difficilesen étant attentif(ve) à son moral. Par exemple, se préparer avant un repas de famille, en parler à sa famille.
8. Se reconnecter à son corpsavec l’ostéopathie, le yoga, les massages… Apprendre à ressentir les sensations du corps, de notre corps.
9. Ne pas être déçu(e). Si tu n’y arrives pas à un moment donné, ce n’est pas grave. L’important est d’y croire absolument !
10. Comprendre sa perte ou prise de poids en écrivant ce que l’on mange en une semaine et si tu en as la possibilité, prendre un rdv chez une nutritionniste. C’est vraiment une bonne chose à faire et c’est motivant.
11. S’ouvrir au monde. Se forcer à aller au cinéma avec ses ami(e)s, à aller voir une pièce de théâtre moderne, un gala de danse, un match de sport, aller marcher dans sa ville, faire du sport en compagnie de son ami(e)…
Voilà mes 11 conseils qui j’espère pourront aider. Je crois profondément que tout vient d’un choix.
Je ne pense pas que le problème trouve sa source dans les images de minceur dont nous nourrissent les réseaux sociaux et autres médias. Pour moi les TCA sont différentes formes de dépression. Cela arrive parce-qu’il y a un trop plein quelque part, et que la personne reporte son besoin de contrôler les choses sur l’alimentation. Maintenant, il est clair que les images de minceur, les injonctions omniprésentes de maigrir, la culpabilisation même, dans les médias, n’aident absolument pas…
Je ne pense pas que le problème trouve sa source dans les images de minceur dont nous nourrissent les réseaux sociaux et autres médias. Pour moi les TCA sont différentes formes de dépression. Cela arrive parce-qu’il y a un trop plein quelque part, et que la personne reporte son besoin de contrôler les choses sur l’alimentation. Maintenant, il est clair que les images de minceur, les injonctions omniprésentes de maigrir, la culpabilisation même, dans les médias, n’aident absolument pas…