Bonjour bonjour,
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Je me suis posée un soir face au mur (Parce que le lit où je dors en ce moment est face à un mur, voilà) et il m’est venu à l’esprit que, quand même, j’étais pas mal heureuse. (Pas malheureuse non plus aha)
Je suis pas mal heureuse. Et ça commence à devenir quotidien. Pour moi, c’est un bouleversement. J’étais là, face à ce beau mur (Blanc) et j’ai pris conscience que je ne m’étais pas posée la question de comment je me sentais en ce moment tant les projets et l’envie de grandir et d’évoluer m’animent chaque jour.
« Jeanne, t’es heureuse. »
(Sourire aux lèvres + Larmes aux yeux)
N’oublions pas mon hypersensibilité, toujours là celle-la…
Heureux c’est quoi pour moi ?
Je me suis sentie heureuse parce que j’ai pris conscience d’un calme et d’un silence profond que, malgré la solitude de ce moment, l’inaction, je me suis sentie comblée. Comblée par MES actes. J’ai ressentis une fierté, que je n’ai, enfin de compte, jamais éprouvée auparavant.
C’est comme une bulle de savon, et toi t’es dedans. Tu t’observes d’en haut tout ce que tu as mis en place et SURTOUT le temps, la douleur, les obstacles, les étapes que tu as parcouru pour y parvenir. C’est à ce moment là.
A ce moment là, que tu comprends la phrase : « Ce n’est pas l’arrivée qui compte, mais le chemin. »
Je ne suis pas arrivée. J’ai pas l’intention d’arriver de suite, j’ai même pour projet de m’aventurer dans la vie environ toute ma vie. C’est une longue aventure n’est-ce pas ? Mais je trouve ça chouette. C’est cool de s’aventurer.
J’ai perdu beaucoup de monde dans mes aventures, mais je crois bien que « perdu » n’est pas le terme adéquate. Je crois bien que c’était surement une bonne chose même si parfois ça brise les cœurs.
J’ai choisi un chemin différent de certaines des personnes que j’aimais parce que je ne retrouvais plus mes valeurs en eux, je ne me sentais plus capable de donner parce que je ne ressentais plus le fond d’une amitié dans laquelle nous pouvions grandir ensemble et s’accompagner positivement.
Et j’espère sincèrement qu’ils sont heureux là où ils sont.
Si tu choisis de te séparer de personnes qui ne te correspondent pas, c’est te permettre d’assumer ta liberté et leur permettre aussi de vivre autre chose avec quelqu’un qui leur conviendra surement plus. N’aies pas peur de ta propre liberté, c’est dur mais c’est elle qui te mèneras à l’essentiel de ta propre vie.
J’ai réappris à comprendre ce que la famille représentait même si, la famille c’est compliqué. Ta famille, c’est ton pilier. Je suis persuadée que si tu es en colère contre, tes parents par exemple, il faudra leur pardonner un jour. Il faut apprendre à pardonner pour être heureux et en paix.
Je sais que c’est dur parfois mais tu n’es pas obligé d’accepter ! Ce n’est pas ça que je dis. Seulement, pardonner. Pardonner ne veut pas dire revoir ou avoir des liens, seulement se dire « Je te pardonne parce que je veux être heureuse. »
Il est donc primordial de faire un travail intérieur qui prenne en compte tes ressentis et ton vécu que ce soit avec ta famille ou avec tes ami(e)s, quelque soit la durée du processus !
Je suis heureuse parce que j’apprends à pardonner.
Mais également à me remettre en question.
Si cette personne m’en veut, je ne suis pas forcément la victime à qui on en veut pour rien. Si elle le ressent, je dois l’accepter et observer en moi ce qui génère cela.
Si mes ami(e)s se séparent de moi, s’éloignent petit à petit, peut-être ne devrais-je pas me renfermer sur mon propre sort en faisant tourbillonner dans mon esprit le fait que je suis la victime que personne n’aime. Qu’est ce qui, en moi fait, que mes proches prennent de la distance ?
Mon projet n’a pas été accepté par mon professeur. Mon agacement et ma déception est totale. En plus j’avais travaillé dessus. J’essaie d’opter pour la remise en question encore une fois. Qu’est ce qui, dans mon travail n’a pas été bien compris ou bien exprimé ? Qu’est ce que je peux faire évoluer pour la prochaine fois ? Je peux d’ailleurs prendre un peu de temps pour aller demander à mon professeur référant.
Chaque déception amène à grandir et ça je le teste chaque jour.
Parce qu’avec mon hypersensibilité je prend chère (mais vraiment ahah), je ressens les choses très très fortes donc parfois je me braque mais ces conseils là, je prend le temps de les appliquer et ce qui plait à mes ami(e)s, à mes proches parce qu’ils savent que je ne veux pas avoir toujours raison. J’essaie de prendre du recul et quand je n’en prend pas, je m’accorde quelques jours pour y réfléchir. (Miss caractérielle aussi quelque fois).
Je suis heureuse de grandir par mes erreurs
Mais également grâce à mes amis.
Je choisis mes ami(e)s et malgré ce que beaucoup de personnes pensent, la majorité ne les choisissent pas.
J’en ai peu. Mais ils sont magiques. Sincèrement.
Ils sont magiques parce que nous avons fais grandir nos relations, nous l’avons alimenté sans nier aucune émotion même si il y a eu de la souffrances, des cris, des déceptions. C’est la vie et c’est ce qui nous a permis de nous connaitre et de grandir ensemble.
Je ne m’invente pas avec eux. Ils me connaissent dans tout ce que je représente. Ils savent interpréter mes mots, mes sourires, mes silences. Chacun d’entres eux.
Parfois l’on ne se voit pas pendant 1 ou 2 mois et quand l’on se retrouve, rien n’a changé. Là est l’amitié profonde.
Je ne me sens pas mal à l’aise, pas en compétition, pas mal dans ma peau quand ils sont là. Je n’attend pas de leurs nouvelles tout le temps, ils n’attendent pas forcement des miennes non plus parce qu’on s’aime librement.
Je ne connais pas le fait de faire la tête avec mes amis. Et ils ne l’a font pas non plus. Nous nous parlons. Même si c’est pour se dire des choses difficiles à entendre.
Ces gens là me lieront surement parce qu’ils intéressent à mes projets comme je m’intéresse aux leurs.
Je suis heureuse parce que je suis entourée de belles personnes
Et aussi d’inconnu(e)s.
Je suis bouleversée chaque jour par ces inconnu(e)s qui m’écrivent, garçons ou filles, hommes ou femmes, leurs mots sont choisis avec tant de bienveillance.
Je reçois des remerciements pour ce que j’apporte.
Moi, je te remercie, toi qui lis, d’où que tu viennes, qui que tu sois, de t’intéresser à mon travail parce que j’y met énormément de moi même, de mon temps, de mes nuits et mes matins et je le fais avec un immense plaisir !
Je suis heureuse pour ce qu’est la vie.
Et toi, es-tu heureux(se) ? Que fais-tu pour le trouver ce bonheur ?
Jeanne
Coucou Jeanne …quel bonheur d’ouvrir Les yeux ce dimanche matin , et de lire cet article en regardant par (mauvaise ) habitude facebook au réveil.
je l’ai d’ailleurs lu à Nolan ,dans les grandes lignes .
A très vite ..on vous embrasse
Coucou Joanna !
Mon bonheur à moi, c’est de lire ce message remplit de douceur et de bienveillance ! Merci.
Je suis touchée que tu partages mes mots avec Nolan (et sa bouille à bisous)…
Je vous embrasse tous les 2 !
Article très feel good, on adore !
Merci beaucoup ! Nous on adore quand vous commentez comme ça !
Cet article fait beaucoup de bien au moral, merci !
Oh Axelle ! Merci merci ! C’est le but, heureuse que ce soit le cas !